Fils d'instituteurs et de mère sportive, le petit Martin est un enfant ordinaire jusqu'au bac. Après quoi, son cursus universitaire l'emmène vers le métier de professeur d'éducation physique. Mais en licence, il brise le rêve de sa mère et quitte l'université pour effectuer son service civique d'objecteur de conscience dans les Alpes, où il finira par rester pour la lumière.

 

À 35 ans, l'opportunité d'une formation professionnelle en taille de pierre et sculpture en ornementation se présente. C'est à Sainte-Antoine-l'Abbaye que Christophe Martin obtient son diplôme auprès du compagnon Claude Chevenement dans la Drôme. En 2006, il participe, par équipe, au concours de sculpture sur neige de Valloire et découvre le concept du monumental, puis de la géométrie sacrée, la philosophie, le spirituel et la matière.

 

À 60 ans, Martin sait qu'il ne sait rien. Cela n'a rien d'original, mais l'idée que l'art serve de mouvement aux émotions, sans lesquels il n'y a pas d'humanité, semble être une ligne raisonnable de vérité pour donner naissance à l'expression.